Le givre coulait sur ses joues
Tournées vers le ciel immaculé
Il fondait en sillons contre sa peau
Tel des larmes hivernales
Son visage, dont Apollon lui-même jalousait
Était crispé, peinait sous la douleur de ses
pensées
Seuls ses yeux brillaient dans la nuit
Puits infinis de douleur et mélancolie
Le chagrin pesait sur son âme;
Gaia assise sur les épaules d'Atlas
Un fardeau que nul autre ne pouvait porter,
hélas
Cauchemars et chuchotements le forçant à se
courber
Voix de plume, il sanglote:
"Ô Zeus, roi de la foudre et du ciel,
Ai-je été maudit à Erèbe, pour mon cœur se
languit,
Et mon esprit se noircit ainsi?"
Je ne sais pas pourquoi il est triste, mais je ressens sa peine, moi aussi!
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