Vidéo de la semaine

XIA - FLOWER

6.23.2009

Ode à l'idéal (Version finale)

Ode à l’idéal

Sa bouche sensuelle, si sensuelle, collée à la mienne, m’envoyant tout son amour, sa passion, sa frénésie dans les recoins les plus reculés de ma tête qui n’a jamais ressenti un plaisir aussi pur que ce baiser. Ce simple contact avait bien plus éveillé mes sens que tout coup, toute gifle jamais reçue, et c’était délicieux. Son corps se pressait au mien, désireux de sentir plus, de ressentir plus. J’abdiquais à sa demande, caressant de mes mains sa peau douce mais couturée de cicatrices blanchâtres, ses courbes si désirables, ses cheveux soyeux et ensoleillés, le fin duvet du bas de son dos, jusqu’à atteindre ses fesses rebondies et musclées que je pressai pour hisser son corps contre le mien.

Ses longues jambes s’enroulèrent autour de ma taille ainsi que ses bras autour de mon cou tandis que ses douces lèvres pressaient toujours les miennes, inlassables de leur fraîcheur et de leur goût sucré. Sa langue joueuse s’insinua dans ma bouche, et je goutai au fruit défendu, ce muscle fluide qui aspira mes dernières volontés et ma barrière tomba, emmenant avec elle ma bonne conscience.

Prenant toujours en coupe ses fesses, je traversai dans la chambre à coucher et nous laissâmes tomber sur le lit. Ce fut le tour de ses mains de m’explorer, de me titiller, de m’exciter, me laissant frémissant et gémissant sous ses touchers. Je l’adorai cette nuit-là, idolâtrant cet être qui répondit de merveilleuses façons à chacun de mes gestes. Les cris qui sortirent de sa bouche charnue suffirent presque à me faire avoir un orgasme, mais je tenais à donner le plus avant de recevoir. Je pus observer avec admiration son visage proche de la jouissance, ses yeux assombris de désir, sa peau miroitante de sueur, ses gémissements de plaisir… Je ne savais pas si quelqu’un d’autre avait eu la chance d’être témoin de ce spectacle, mais j’en profitai au maximum, jusqu'à la dernière goutte.

Nous ne dormîmes donc point, et c’est épuisés mais saturés de bien-être que nous nous lâchâmes au petit matin. Je caressai paresseusement ses cheveux alors que sa tête se logeait sur ma poitrine et que son bras entourait ma taille.

Me réveillerais-je à ses côtés ? Ou bien peut-être le froid des draps m’accompagnera-t-il, encore une fois…

14.05.09

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