Un incendie ravageait la maison. Puissant, il emportait avec lui les poutres en bois qui supportaient la demeure, les cadres où la famille ne sourirait bientôt plus, les chaussures laissées à côté de la porte, délaissées par un enfant trop pressé d’aller à la salle de bains. Dans la cuisine, les armoires tombaient, les fenêtres brisaient. Et puis les couteaux restaient là, silencieux, sans bouger. Ils restaient insensibles à la chaleur, au sang qui coagulait contre l’une des longues lames d’acier oubliée sur le plancher qui tenait toujours le coup. À l’étage du dessous, le sous-sol n’était pas terminé, à peine utilisé. Et là, tout contre un des murs de béton, la terre battue avait été récemment retournée. Au salon, entre une table basse et un canapé à moitié ravagé, gisait un corps recroquevillé, corde grugée au cou, les muscles de son visage tordus en une grimace éternelle. Un incendie ravageait la maison.
Pourquoi...?
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